Vider mon sac https://zoya.journalintime.com/ fr 2013-01-12T12:40:18+01:00 https://zoya.journalintime.com/50-nuances-de-merde 50 nuances de merde Le titre est assez évocateur et je crois que vous comprendrez bien vite de quel livre je parle. En règle général, j’évite de me frotter de près ou de loin à ce qui buzz, malgré mes 23 ans j’ai gardé un pseudo « anti conformiste » à deux balles XD Mais pour 50 nuances de Grey, ce qui m’a pousser à lire ce bouquin ça été justement tout ce tapage. J’écris beaucoup, énormément, avec des amis et des amies, ça n’a rien de très ambitieux mais il m’est parfois arrivé d’écrire des scènes plus érotiques et souvent je regrettais de ne pas avoir de réelle Le titre est assez évocateur et je crois que vous comprendrez bien vite de quel livre je parle.

En règle général, j’évite de me frotter de près ou de loin à ce qui buzz, malgré mes 23 ans j’ai gardé un pseudo « anti conformiste » à deux balles XD

Mais pour 50 nuances de Grey, ce qui m’a pousser à lire ce bouquin ça été justement tout ce tapage. J’écris beaucoup, énormément, avec des amis et des amies, ça n’a rien de très ambitieux mais il m’est parfois arrivé d’écrire des scènes plus érotiques et souvent je regrettais de ne pas avoir de réelle référence en la matière, j’avais toujours l’impression d’utiliser le même vocabulaire et bref…Je me suis dit que lire ce bouquin me permettrait peut-être d’enrichir un peu ce fameux vocabulaire.

Grossière erreur.
Mon premier reproche sera : les fautes d’orthographes.
Nombreuse, elle relève vraiment du manque de professionnalisme du/de la traducteur/trice. Certaine phrase sont juste illisible et non plus de sens.
L’erreur est humaine c’est vrai, je suis trèèèèèèèèèèèès loin d’écrire sans fautes mais là j’ai envie dire que ce n’est pas mon métier à la base, que je n’ai pas de bouquin à mon actif, bref =D

Deuxième constat : c’est mauvais…Vraiment mauvais.
Il n’y a pas d’autre mot, au bout de 30 pages de niaiserie pure et simple où l’héroïne du bouquin se demande bien pourquoi elle rougit tout le temps devant ce Monsieur Grey, j’ai fini par tout bonnement passer tout ce qu’était chiant pour aller à ce qui, bien évidemment, intéresse tous les lecteurs de ce type de roman la scène érotique !

Et là…C’est le drame !
Je ne dis pas que ça émoustille pas un peu mais y a des passages qui sont tellement surréaliste, exagéré et mal écrit que s’en est tout simplement drôle, impossible de le prendre au sérieux. Quand je lisais le synopsis je m’attendais vraiment à un mec dont le personnage est mystérieux dans le sens que t’a envie d’en apprendre plus sur lui ! Au final j’ai envie de le cogner, au passage d’en mettre une à l’héroïne du bouquin.

D’autant plus qu’en VF on a de la chance, la traduction a été « épurée » du vocabulaire trop osé. J’ai comparé avec une V.O., on ne perd pas grand-chose, c’est tout aussi mauvais dans la langue de Shakespeare.

Et là je me pose LA question : pourquoi ça fait le buzz ?
L’histoire est plus qu’inintéressante, les personnages sont absolument pas attachant ( bien au contraire ), les dialogues sont franchement pas passionnant et les scènes de sexe sont tout simplement pas réaliste. En toute franchise j’ai eu l’impression de lire la découverte du sexe par une ado de 16 ans ( avec une maturité de 14 ), je me suis dit au bout d’un moment que le truc intéressant c’était « la descente en enfer » dans le monde du sadomasochisme mais même ça j’ai trouvé ça plats.

Ce livre me laisse tout simplement perplexe…Pour moi c’est un « roman de gare » mauvais. C’est distrayant ( le temps de rigoler un peu ) mais c’est superficiel et sans intérêt.
Je trouve ça d’autant plus incompréhensible quand je lis dans la presse "50 Shades of Grey donne envie de sexe" ou encore "50 nuances de Grey : un conte de fée érotique ? ". Là j’ai juste envie de leur dire "Lol ?"

Si des lecteurs voir même des fans passent par ici sachez qu’il ne s’agit là que de mon opinion personnelle et je serais réellement très intéressé de connaître votre point de vue.
Je me permettrai cependant de vous conseiller "les infortunes de la belle au bois dormant" d’Anne Rice.

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2013-01-12T12:40:18+01:00
https://zoya.journalintime.com/Les-phrases-qui-font-chier Les phrases qui font chier « De toute façon, c’est toujours de ma faute » Cette phrase, c’est typiquement le genre de phrase que je hais. Le summum du « Tout le monde c’est des connards ». Y a des phrases comme ça qui me mette directement hors de moi, ça m’irrite et le résultat est tel qu’au final je balance en toute franchise ce que je pense et sans prendre de gant. Vivre en famille nombreuse m’a fait souvent entendre cette phrase, le genre de truc qui coupe net la conversation parce qu’au final, on sait jamais trop quoi répondre devant ça, à part que c’est faux. Mais bien souvent « De toute façon, c’est toujours de ma faute »

Cette phrase, c’est typiquement le genre de phrase que je hais. Le summum du « Tout le monde c’est des connards ».
Y a des phrases comme ça qui me mette directement hors de moi, ça m’irrite et le résultat est tel qu’au final je balance en toute franchise ce que je pense et sans prendre de gant.

Vivre en famille nombreuse m’a fait souvent entendre cette phrase, le genre de truc qui coupe net la conversation parce qu’au final, on sait jamais trop quoi répondre devant ça, à part que c’est faux. Mais bien souvent l’interlocuteur friand de ce genre de petite phrase vous enverra simplement chier en se braquant et en restant sur sa position de caliméro.

Bref, et vous ? Y a des phrases qui vous irritent direct comme ça ?

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2013-01-03T17:21:57+01:00
https://zoya.journalintime.com/Lettre-ouverte Lettre ouverte Maman… Je sais que tu ne liras jamais cette lettre, sauf si un jour je trouve le courage de te l’envoyer mais j’avais terriblement besoin de faire sortir ces mots, pour t’épargner…Encore une fois. Tu as cinq enfant, et chacun d’eux ne pensent qu’à une seule chose : A toi. Chacun d’entre nous à un moment donné dans sa vie s’est dit qu’il n’allait pas faire ces choix-là de peur de te blesser. J’ai longtemps été de ceux qui était de ton côté, parce que te voir pleurer me faisait souffrir, parce que t’entendre me raconter toute ces histoires avec papa était Maman…

Je sais que tu ne liras jamais cette lettre, sauf si un jour je trouve le courage de te l’envoyer mais j’avais terriblement besoin de faire sortir ces mots, pour t’épargner…Encore une fois.
Tu as cinq enfant, et chacun d’eux ne pensent qu’à une seule chose : A toi.
Chacun d’entre nous à un moment donné dans sa vie s’est dit qu’il n’allait pas faire ces choix-là de peur de te blesser. J’ai longtemps été de ceux qui était de ton côté, parce que te voir pleurer me faisait souffrir, parce que t’entendre me raconter toute ces histoires avec papa était très difficiles à vivre mais aujourd’hui j’ai envie de te rappeler une chose : Où étais-tu quand j’avais mal ?

Tu as souvent reproché à papa de n’avoir jamais été là, et pourtant, adolescente, tu étais parfaitement au courant de ce que je pouvais subir à l’école et tu m’as laissé dans cette merde pendant quoi ? Quatre ans avant de décider de tout dire à papa, et ça, c’est seulement parce que tu t’es retrouvé au pied du mur.
Je t’entends encore me dire « ne dit rien à papa, il va se facher ». Oh bien sur tu me laissais parfois rester à la maison quand je te suppliais à genoux de ne pas me mettre à l’école mais…Concrètement…Qu’est-ce que tu as fait quand j’ai réellement eu besoin d’aide ?

Quand tu as appris ce que j’étais capable de me faire rien que pour me sentir un peu plus vivante, tu m’as dit engueulé, tu n’as pas essayé de comprendre ce qui pouvait se passer dans ma vie, dans ma tête, tu m’as juste regarder comme si tu avais honte, et encore une fois tu m’as dit « ne dit rien à papa… »

J’ai plongé au plus profond du trou, je t’ai demandé de l’aide, et ces crises, ces peurs, ce que je ne pouvais pas contrôler, tu m’as laissé là-dedans et aujourd’hui je suis encore à me battre contre ça ! Parce que ton unique et putain de conseil s’était « t’écoute trop ton corps !  » et bien aujourd’hui maman, écoute mon cœur…

Je t’ai toujours aimé, du plus profond de mon cœur, comme une mère peut aimer sa fille. J’ai tout fait pour toi, pour avoir l’impression que tu m’aimais autant que mon petit frère, pour avoir l’impression que toi aussi tu étais fière de moi, j’ai pris ton parti, j’ai haïs mon père et j’ai écouté chacun de tes déboires, je suis allé jusqu’à fouiller dans la vie privé de mon père pour t’offrir sur un plateau d’argent l’arme que tu pourrais abattre sur son crâne. Je t’ai défendu face à lui, j’ai soutenu, tout ça pourquoi maman ?

Quand mon ex est venu, alors que j’étais absente, pour m’insulter ouvertement de tous les noms…La seule chose que tu as faite ? Ca été de l’écouter, tu ne l’as même pas foutu dehors, tu l’as laisser dire, tu l’as laisser faire et pire encore maman…
Il est dans tes putains d’amis facebook maintenant…
Tu vas oser me dire que c’est « pour les jeux »  ?

Mais maman, tu ne pourrais pas te demander ce que ça me ferait de voir ça ?

Et quand il a continué son petit jeu en me taillant un costard à son boulot, que je me faisais insulté dans la rue par des salopes inconnues, tu m’as interdit de me défendre, interdit de porter de plainte…

Tu sais pourquoi maman ?
Parce que moi je sais pourquoi…

Parce qu’au fond de toi, tu te dis que j’ai mérité tous ces noms d’oiseaux, au fond de toi tu te dis « cette garce, elle ne vaut pas mieux que son père ».

Et si ce n’est pas le cas, alors merde, explique moi ce qu’il fout dans tes contacts ! Explique moi pourquoi tu n’as pas ouvert ta si grande gueule pour défendre ta fille ? T’es capable de l’ouvrir pour pourrir papa, t’es capable de l’ouvrir pour dire quand ça blesse une de tes filles, mais quand c’est moi…

Quand c’est moi, maman, t’oublie ce que j’ai fait pour toi, t’oublie mes « je t’aime », mes calins, t’oublie, et tu laisses dire…Parce que ça n’a pas d’importance de me faire mal.

J’ai essayé de rester neutre, j’ai essayé de laisser ça sur le côté, de ne rien dire, de me taire, mais quand je vois à quel point toute la famille est capable de se mettre en quatre juste pour ne pas te blesser alors qu’au contraire, il serait peut-être temps qu’on te file une claque à toi aussi, qu’on arrête de prendre tes pincettes avec toi, parce qu’après tout, c’est pas comme si t’en prenait avec les autres…

Une séparation propre…C’est comme ça que tu appelles ce qui se passe actuellement ?

On est juste au beau milieu d’un bombardement, où tu fais partie d’un camp, ou tu crève en silence…
Interdit de dire quoi que ce soit à maman…Elle est cardiaque, elle est fragile, on a qu’une maman…

On a qu’un père aussi ! Et plus que n’importe qui, tu devrais le savoir à quel point c’est difficile de grandir et de vivre loin de son père, alors ne demande pas à tes propres enfants de faire un choix. Si tu ne le demande pas implicitement, il suffit de voir la fréquence des nouvelles que j’ai de toi pour comprendre que visiblement, il vaut mieux ne pas avoir trop de contact avec papa pour avoir des nouvelles de toi.

Et quand je suis partie maman, dis-moi, ça t’a fait quelque chose ? Oh oui bien sûr que ça t’a fait quelque chose, la seule chose que t’ai retenue de moi c’était une chambre en désordre que j’avais laissé derrière, comme si c’était le pire des affronts.
Mais quand je suis revenu dormir pour mon anniversaire, pour les fêtes, le fait que mes frères m’ait laissé un dépotoir plein de pisse et de merde de chien comme chambre, ça, ça t’a fait ni chaud ni froid…

Non, je suis la pire des filles parce que j’ai laissé deux sac poubelles à descendre dans ma chambre, des sacs poubelles que tes fils auraient dû descendre avant que le chien ne les éventre mais là encore, c’est moi la fille, c’est à moi de nettoyer. Comme c’était à moi de nettoyer quand tu te cassais tous les week end chez ta sœur et l’ironie dans tout ça, c’est que quand je le faisais, ça ne te plaisait pas, alors que tes deux fils n’en foutaient pas un pour m’aider…Ah mais oui, j’ai oublié « tu fais la remarque à tout le monde », n’est-ce pas maman ? Pourtant tes yeux, ils n’ont regardé que moi pendant les kilomètres de reproches que tu as pu me faire…

Mais le plus drôle dans tout ça, c’est ton humour à deux balles. Faire croire que tu as trouvé quelqu’un dans ta vie, me le faire croire et ne jamais me dire que tout ça, c’était qu’une foutu blague…Tu sais maman, tout le monde a fini par le savoir, tout le monde sauf moi !
Et je vais te dire une chose maman…
Ça m’a pas fait rire, absolument pas…

Ça m’a fait mal…

Mais c’est toujours au cœur de maman qu’on pense…

Pourtant, j’aurai été tellement heureuse d’apprendre que tu reconstruisais doucement ta vie, j’aurais été heureuse de voir qu’enfin, tu tournais la page, que tu laissais toute cette merde derrière toi…Mais non, tout ça, c’était qu’une foutu blague.

Appelle moi quand je dois rire…

là j’ai juste envie d’hurler, de pleurer, de te demander ce que je t’ai fait au final…

On me demande souvent pourquoi je ne vais pas sur facebook, et il me suffit de moins d’un mois pour me rappeler les raisons pour lesquels je ne veux pas y mettre les pieds. Tu passes ton temps à laver ton linge sur internet, à la vue de tous tes putains de contact, je suis persuadée que même mon ex est plus au courant de ce qui se passe dans ta vie que moi…Ça te choque pas maman ?

Certain n’ont peut-être eut que « la moitié d’un père », oubliant ce que cette moitié à pu faire pour eux, crachant allègrement sur tout ça, mais moi, je n’ai toujours eut que la moitié d’une mère…

Et pourtant…

Je t’aime, je t’aime du plus profond de mon cœur, et que je hais cet amour que je te porte, encore aujourd’hui incapable de te dire tout ça, parce que je t’aime.
Il me suffit de penser au jour où tu as fait une crise cardiaque pour pleurer, parce que je sais qu’on a qu’une seule mère, parce que je t’aime et que je t’aimerais toujours, quoi que tu dise, quoi que tu fasse…

C’est ça qui est cruelle…

C’est que je t’aime…

Je suis désolé maman, j’ai jamais voulu te blesser, j’ai jamais voulu te faire pleurer, mais ce soir, je vide mon sac…

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2012-12-30T18:59:00+01:00
https://zoya.journalintime.com/Bien-commence-2013 Bien commencé 2013 Je sais pas trop comment débuter ça, pourtant ce n’est pas la première fois que j’écris un journal, c’est juste la première fois que je le fais comme ça. Pour moi un journal c’est quelque chose de privé, quelque chose qu’on cache, avec toute nos secrets, tout ce qui ne doit pas être dit mais j’ai besoin de dire, j’ai besoin que ça se sache, peut-être parce que j’ai simplement besoin d’avoir quelqu’un pour dire « ah ouais putain, quelle chienne », quelqu’un pour me conforter dans mes choix, quelqu’un pour simplement me dire quand je merde et quand je suis Je sais pas trop comment débuter ça, pourtant ce n’est pas la première fois que j’écris un journal, c’est juste la première fois que je le fais comme ça. Pour moi un journal c’est quelque chose de privé, quelque chose qu’on cache, avec toute nos secrets, tout ce qui ne doit pas être dit mais j’ai besoin de dire, j’ai besoin que ça se sache, peut-être parce que j’ai simplement besoin d’avoir quelqu’un pour dire « ah ouais putain, quelle chienne », quelqu’un pour me conforter dans mes choix, quelqu’un pour simplement me dire quand je merde et quand je suis bien. Ou alors je suis narcissique au point de vouloir qu’internet connaisse mes emmerdes.

Je suis adulte, 23 années derrière moi, et je vis le divorce de mes parents quand si j’étais une gosse de 4 ans au milieu de cette merde.

« On se sépare proprement », je me souviens encore de cette foutu promesse faite y a quelques années déjà et aujourd’hui c’est juste une putain de guerre froide. Choisi ton camps ou crève en silence !
J’ai eu des froids avec elle, j’ai eu des froids avec lui, des rancœurs pour l’un, des frustrations pour l’autre, aucun est clean dans cette histoire, on forme une famille à deux, mais à quoi ça leur a servi de pondre 5 gamins pour aujourd’hui leur demander la pire chose qu’on puisse demander : « Et si tu choisissais entre papa et maman ? »
Je suis incapable de faire ce choix, je ne suis pas d’accord sur tout, ma mère a fait des trucs impardonnable, mon père en a fait tout autant, et je les aime pourtant plus que tout au monde, je les aime et je les hais tout autant pour toute cette histoire. Et plus le temps passe, plus je me dis qu’au final j’aurai beau vouloir être la croix rouge au milieu de ce champ de bataille, je fini toujours par me dire « merde, elle exagère ». Et cet amour qui me quitte, parfois j’aimerais juste que ça soit plus facile d’arrêter d’aimer quelqu’un. Que ça soit aussi simple que couper le cordon avec une paire de ciseaux.

2012, la fin du monde ? La fin de mon monde plutôt, je repense parfois à ces années où j’étais qu’une gamine haute comme trois pommes, aux lettres que j’écrivais au père noël en secret et où je demandais une putain de soirée de jeu de société en famille parce que j’étais jalouse de voir des familles s’amuser ensemble à la télé sans s’engueuler. J’ai rapidement compris que le père noël n’existait pas. Et aujourd’hui je m’étonne encore d’espérer que les choses pourrait s’arranger, mais non, tout le monde crache sur son père parce que c’est pas lui qui t’a porté neuf mois, parce qu’il n’a pas toujours été là, parce que t’entend une petite voix derrière toi qui te dit « il a fait ça, et ça, et ça » et toi t’écoute sans te rendre compte que cette voix t’entraîne, plus loin, plus profondément, comme le chant d’une putain de sirène. Ton bateau coule et tu t’en fou.

J’ai 23 ans et j’espère un vrai repas de famille, où on rigole, où on partage, où les problèmes ne sont plus. Mais la réalité rattrape bien vite les rêveuses dans mon genre. Un jour un frère te dit « je n’ai plus de père » et le lendemain ta sœur te dit « je n’ai plus de mère ». Tu rage, tu as envie de hurler, tu brandis le drapeau blanc et tu remarques, qu’au milieu de tout, tu vois ce qui ne va pas. Parce que ma face n’est pas dans sur un book je me retrouve sans aucune nouvelle d’une mère à qui je suis incapable de me retenir de dire « je t’aime ». Parce que j’ai décidé de faire quelque chose de ma vie, de quitter tout ce qui me faisait mal, je n’ai plus de nouvelle de celle qui dit à celui qui veut l’entendre qu’elle m’a porté, que je suis sa petite fille, et elle oublie les dur moment, elle oublie les bons aussi, oublie les câlins, les "je t’aime", je suis ingrate parce que je suis partie faire ma vie ailleurs, je suis ingrate parce que je veux juste vivre MA vie.

Et de l’autre côté du champs de bataille, un homme qui a été longtemps mon pire ennemie, ma bête noir, il m’effrayait autant qu’il m’impressionnait, je ne rêvais que d’une chose, du jour où il me dirait « je suis fière de toi ma fille », et pendant tant d’année il m’a tant ignorer que j’avais besoin de me rappeler que j’étais vivante, peu importait la façon, la manière, je devais juste savoir que j’étais là, que je n’étais pas invisible, qu’il était tout simplement aveugle. Tout change aujourd’hui, la bête n’est plus, se changeant, il essais simplement de rattraper le temps qu’il a perdu, le temps qu’on lui a parfois volé.

Je pensais être adulte, et je me rends compte que devant tout ça je ne suis rien d’autre qu’une petite fille, un peu paumée, regardant ses parents se déchirer, se brutaliser, les frères et sœurs s’y mettre à leur tour, prenant les armes dans une guerre qui n’est pas la leur…

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2012-12-30T15:02:48+01:00